Trêve partielle d’un mois, dissuasion nucléaire… Après les annonces du sommet à Londres, le Parlement français en quête d’une position sur l’Ukraine
Emmanuel Macron a émis l’idée d’une trêve partielle d’un mois en Ukraine, à l’occasion du sommet organisé à Londres, dimanche 2 février. Une proposition qui n'a pas débouché sur un accord, a annoncé le secrétaire d'État britannique aux Forces armées, Luke Pollard. En France, deux débats sans vote sur « la situation en Ukraine et la sécurité en Europe » sont prévus à l’Assemblée nationale, lundi 3 février, puis au Sénat, mardi 4 février.
L’Union européenne (UE) et l’Otan tentent de resserrer les rangs autour de l’Ukraine. Lâchés par l’administration Trump, les Européens et leurs alliés ont mis en scène, dimanche 2 février, lors d’un sommet organisé à Londres, leur engagement envers Kiev. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, une quinzaine de dirigeants européens ainsi que de la Turquie, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, se sont ainsi réunis.
« Le monde libre a besoin d’un nouveau leader, a ainsi lancé la responsable de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. C’est à nous, Européens, de relever ce défi. » Cette dernière symbolise ce basculement politique (forcé) des Vingt-Sept, alors que la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères considérait les États-Unis présidés par Donald Trump comme un « grand allié » jusqu’au dernier moment.
Outre les annonces de ces dernières semaines, dont les contours ont été confirmés – une possible européanisation de la dissuasion nucléaire française, un réarmement de l’UE, l’envoi de troupes pour maintenir la paix sur le front ukrainien, une aide financière et matérielle envers Kiev -, Paris a émis l’idée d’une trêve partielle d’un mois........
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