Tout-puissant, Benyamin Netanyahou cadenasse le pouvoir en Israël et pousse pour l’annexion de Gaza
En seulement trois jours, le pouvoir israélien a annoncé avoir « pris la décision d’occuper entièrement la bande de Gaza », tenté de limoger illégalement la procureure générale Gali Baharav-Miara, jugée trop critique de Benyamin Netanyahou, et continué de souffler le chaud et le froid sur l’avenir de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en proie à une famine de masse. Le premier ministre poursuit ainsi son entreprise génocidaire dans les territoires palestiniens et autoritaire en Israël.
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, poursuit son entreprise d’équilibrisme et la communauté internationale le regarde. D’un côté, le dirigeant ne cesse de serrer la vis au niveau national – entre répression des opposants, inculpation pour corruption et maintien du pouvoir d’une main de fer – et poursuit son entreprise coloniale et génocidaire à Gaza comme en Cisjordanie. De l’autre, il multiplie les actions de façade – pseudo-ouverture de la bande Gaza à l’aide humanitaire – pour ne pas braquer son allié états-unien et maintenir l’Europe dans son apathie.
Nouvel exemple de ce jeu de dupes : le même jour, mardi 4 août, le pouvoir israélien a réautorisé l’entrée partielle des marchandises privées au sein de la bande de Gaza et l’entourage du premier ministre a laissé fuiter que ce dernier « a pris la décision d’occuper entièrement la bande de Gaza, y compris d’effectuer des opérations dans les zones où des otages sont retenus ».
En Conseil des ministres, le dirigeant israélien a annoncé qu’il convoquerait « cette semaine » son cabinet pour « donner des instructions » à........
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