Séisme en Birmanie : un cessez-le-feu en demi-teinte dans un pays ravagé qui compte plus de 3 000 morts
La junte au pouvoir en Birmanie a annoncé, mercredi 2 avril, qu’un cessez-le-feu sera maintenu jusqu’au 22 avril, afin de permettre à l’aide internationale de sauver le pays victime d’un séisme de magnitude 7,7, vendredi 28 mars. Les ONG présentes sur place, elles, dénoncent une catastrophe humanitaire héritée de la guerre menée par la junte contre des groupes dissidents depuis 2021. Plus de 3 000 personnes sont mortes, 341 sont toujours portées disparues et près de 5 000 ont été blessées lors du tremblement de terre, selon le dernier décompte des autorités.
La guerre civile qui ravage la Birmanie depuis 2021 a beau avoir été mise en pause, la situation du pays est des plus alarmantes. La junte au pouvoir, à l’origine de la rupture de la démocratie locale, a annoncé, mercredi 2 avril, après avoir poursuivi ses bombardements pendant plusieurs jours, l’entrée en vigueur d’une trêve dans le conflit qui l’oppose à une coalition de groupes rebelles jusqu’au 22 avril.
Une annonce attendue, alors que le tremblement de terre de magnitude 7,7, survenu vendredi 28 mars, a causé la mort de 3 085 Birmans, tandis que 4 715 sont blessés et 341 portés disparus, selon le dernier bilan en date. La junte a cependant précisé qu’elle compte poursuivre ses ripostes aux attaques et aux actes de sabotage, mais aussi les « rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix ».
Si le pouvoir – contesté – dirigé par Min Aung Hlaing affirme que le cessez-le-feu a été instauré « dans le but d’accélérer les efforts de secours et de........© L'Humanité
