Ce 26 septembre, la justice britannique a annulé les poursuites contre l’artiste irlandais Mo Chara, accusé d'« infraction terroriste » pour avoir brandi un drapeau du Hezbollah sur scène. « La procédure a été engagée illégalement », a annoncé la cour criminelle de Woolwich, alors que le trio Kneecap est attaqué par l’extrême droite pour son soutien à la Palestine.

L’un des rares moyens de « justifier » une censure du groupe irlandais Kneecap, soutien indéfectible des luttes anti-coloniales, a été débouté par la justice britannique. La cour criminelle de Woolwich (est de Londres) a mis fin, vendredi 26 septembre, aux poursuites contre Mo Chara, membre du trio composé avec Móglaí Bap et DJ Próvaí, qui était accusé d’« infraction terroriste ».

Le rappeur avait été poursuivi pour avoir arboré un drapeau du Hezbollah, mouvement islamiste libanais classé terroriste au Royaume-Uni, lors d’un concert donné à Londres, le 21 novembre 2024. En raison d’une erreur technique lors de son inculpation, « la procédure a été engagée illégalement et est donc nulle », a annoncé le juge de la cour criminelle de Woolwich, précisant ne pas se prononcer sur le fond.

Les « tentatives pour nous faire taire ont échoué », s’est réjoui Mo Chara, de son vrai nom Liam Og O Hannaidh. Le groupe a toujours affirmé ne pas soutenir le Hezbollah........

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