Alors que les manifestations se multiplient depuis plusieurs semaines en Angola, quatre ONG dénoncent les « exécutions sommaires » commises par la police contre la population civile. Mobilisés contre la hausse des prix des carburants, les manifestants, en majorité des chauffeurs de taxis, sont visés par des gaz lacrymogènes, des arrestations arbitraires et des coups de feu. Plusieurs dizaines d'entre eux sont morts de leurs blessures.

Des milliers d’arrestations se sont enchaînées et des dizaines de morts sont à déplorer. Parce qu’ils ont tenté de protester contre la hausse du prix des carburants, les chauffeurs de taxis angolais ont été la cible « d’exécutions sommaires ». C’est la conclusion qu’ont dévoilé, mardi 5 août, quatre ONG locales, dont une affiliée à l’Église catholique.

Ces manifestations, entachées par la répression des autorités, ont dévié en l’un des pires épisodes de violence depuis des années dans ce pays. La décision du gouvernement angolais d’augmenter les prix des carburants – fortement subventionnés – de 300 à 400 kwanzas (de 0,28 à 0,38 euro) par litre en juillet dernier a provoqué un vif mécontentement dans le pays d’Afrique australe.

Si l’Angola est le deuxième........

© L'Humanité