Donald Trump et ses soutiens se sont rassemblés dans l’Arizona, pour rendre hommage à l’activiste d’extrême droite Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre dernier lors d’une allocution. Du président des États-Unis à la veuve de l’influenceur, cette soirée, qui s’est déroulé dimanche 21 septembre, a attiré plus de 60 000 spectateurs et a été l’occasion de transformer les réactions à sa mort en une croisade tant politique que religieuse.

Le mouvement Make America great again (Maga) a obtenu son martyr. Le temps d’une soirée, celle du dimanche 21 septembre, Donald Trump n’aura pas été au centre de la lumière. Jusqu’ici seul symbole national d’une prétendue persécution, le président des États-Unis a partagé ce soir-là l’estrade avec la figure de Charlie Kirk, activiste raciste, transphobe et fasciste assassiné le 10 septembre par balle, lors d’une allocution devant 3 000 étudiants de l’Université Utah Valley.

« Il y a moins de deux semaines, notre pays s’est fait arracher l’un des plus grands esprits de notre temps, un géant de sa génération, a claironné Donald Trump, depuis la scène installée au centre du State Farm Stadium, une enceinte de 63 000 places située à Glendale (Arizona). Certaines de ces mêmes personnes qui te qualifiaient de haineux, pour utiliser le mauvais pronom, étaient pleines de jubilation devant le meurtre d’un père avec deux jeunes et beaux enfants. » Le locataire de la Maison-Blanche en profite donc pour porter la faute du meurtre sur la communauté trans,

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