« Nous allons l’approfondir et accélérer » : défait dans une élection à Buenos Aires, Javier Milei préfère terminer sa destruction de l’État
Le président libertarien a vu son parti, La Libertad Avanza, subir un revers lors de l’élection provinciale de Buenos Aires, avec un peu moins de 34 % des voix, contre plus de 47 % pour l’opposition péroniste, Fuerza Patria. Malgré la défaite et la colère qui monte, Javier Milei a promis d’accélérer sa politique ultralibérale.
Autrefois héraut des plus contestataires au sein de la population Argentine, le président d’extrême droite Javier Milei retourne ce sentiment de révolte contre lui. Le désenchantement qu’il a causé s’est déjà illustré mercredi 27 août, lorsque l’élu libertarien a été la cible de jets de pierres et de bouteilles lors d’un défilé.
C’est maintenant au tour de son parti, La Libertad Avanza (LLA), de subir les conséquences de sa politique ultralibérale comme des scandales qui émaillent sa présidence – sa sœur et secrétaire, Karina Milei, est soupçonnée d’avoir détourné des fonds destinés aux personnes handicapées. Le président argentin a ainsi subi, dimanche 7 septembre, un échec lors d’une élection dans l’importante province de Buenos Aires, à valeur de test en vue des législatives de mi-mandat, en octobre.
Selon des résultats officiels, alors que 93 % des votes ont été décomptés, le parti libertarien fondé par Javier Milei a obtenu un peu moins de 34 % des voix, contre plus de 47 % pour l’opposition, Fuerza Patria (© L'Humanité
