Dans un nouveau rapport dédié à la pollution générée par les ultrariches, publié mercredi 29 octobre, Oxfam estime que 308 milliardaires émettent plus que 118 pays réunis. L'ONG alerte sur la précarisation toujours plus grande des plus pauvres, des femmes, des communautés racisées et des peuples autochtones.

Cette donnée a beau être une évidence, il reste fondamental de la rappeler : « La crise climatique est avant tout une crise des inégalités. » De nouveau mise en lumière par Amitabh Behar, directeur général d’Oxfam International, à l’occasion d’un nouveau rapport publié mercredi 29 octobre par l’ONG, cette réalité économique et matérielle n’en reste pas moins délaissée par le champ politique.

Les enquêtes et faits démontrant que les plus riches profitent de la crise écologique pour étendre leurs activités capitalistiques. Intitulé Pillage climatique : comment une puissante minorité plonge le monde dans le chaos, ce rapport d’Oxfam révèle que, depuis 1990, « la part des émissions des 1 % les plus riches a augmenté de 13 % et celle des 0,1 % les plus riches de 32 %, tandis que celle des 50 % les plus pauvres a diminué de 3 % ».

L’ONG a pu compter sur les données du Stockholm Environment Institute, qui compile les émissions de CO2 de la population mondiale en lien avec sa consommation – biens matériels, transports utilisés, nourriture consommée. En moyenne, un milliardaire........

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