Le ministre de l’Intérieur a ordonné aux préfets d’éteindre le moindre « potentiel trouble à l’ordre public » lors des mobilisations du 10 septembre. Des universités aux autoroutes, en passant par les symboles « susceptibles d’incarner le capitalisme », Bruno Retailleau sonne l’offensive. Une promesse d’intervention musclée qui résonne aussi comme une volonté d’instituer la peur alors que le traumatisme causé par la répression des gilets jaunes reste vif.

La note de Bruno Retailleau, envoyée jeudi 4 septembre par télégramme à l’intégralité des préfets, à propos de la marche à suivre le 10 septembre, promet une nouvelle répression à grande échelle. Le locataire de Place Beauvau y appelle à réprimander le........

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