Le commissaire européen à la santé propose de délivrer des autorisations indéfinies à l’utilisation des pesticides. Actuellement, ces substances actives subissent une révision tous les 10 à 15 ans. Sans limite de temps, l’industrie agrochimique n’aurait plus à contrôler les effets négatifs sur la santé et l’environnement de leurs produits.

Oliver Varhelyi, commissaire européen à la santé, a présenté lundi 17 novembre au Conseil de l’Europe une proposition pour revoir le système d’autorisation et d’homologation des pesticides et plus généralement des biocides (grande famille qui regroupe toutes les substances actives destinées à « détruire ou inactiver ou dissuader tout organisme indésirable, par tout moyen autre qu’une simple action physique ou mécanique », selon la définition de l’Union Européenne).

Sous couvert de « simplification » et de « réduction des coûts », le commissaire hongrois entend supprimer les demandes de renouvellement régulières auxquelles doivent se plier

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