Examen du budget 2026 : après avoir sauvé le gouvernement Lecornu de la censure, le PS hausse le ton
Le débat budgétaire a commencé en séance à l’Assemblée Nationale ce vendredi à 15 heures. En amont, les poids lourds du PS ont tenté de mettre la pression sur le gouvernement Lecornu pour obtenir des mesures de justice fiscale, après l’avoir sauvé de la censure il y a moins de dix jours.
À l’approche de l’examen du projet de loi de Finances (PLF) 2026 en séance à l’Assemblée Nationale ce vendredi 24 octobre, les cadres du Parti Socialiste ont tenté de montrer les muscles en vue d’arracher via des mesures de justice fiscale une justification à leur non-censure du gouvernement Lecornu dont la copie est l’un des pires budgets austéritaires de ces dernières années.
Sans mesure de justice fiscale, « je ne suis pas sûr qu’il sera possible de discuter de la suite », a ainsi déclaré le président du groupe PS à l’Assemblée, jeudi 23 octobre, Boris Vallaud, soulignant auprès du Parisien que « beaucoup de choses vont se jouer dès ce week-end ». « S’il n’y a pas d’évolution (…) d’ici lundi, les socialistes voteront contre et censureront », a appuyé, à quelques heures du début du débat parlementaire dans l’hémicycle, le premier secrétaire du PS Olivier Faure, sur X (ex-Twitter).
« Le texte le plus à gauche qu’on puisse obtenir c’est celui de la première lecture à l’Assemblée. Les macronistes ont 48 heures pour dire les concessions qu’ils sont prêts à nous accorder », a renchéri auprès de l’Agence France-Presse le député PS Philippe Brun.
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Après ces avertissements préliminaires, le débat s’est ouvert à 15 heures sur la partie recettes du budget de l’État dans l’hémicycle du palais Bourbon, où un peu plus tard le député insoumis Aurélien Le Coq défendra au nom de son groupe une motion de rejet, qui sera très probablement repoussée.
Mais c’est d’abord Sébastien Lecornu en personne qui s’attache à défendre les orientations du gouvernement. Le premier ministre commence sa prise de parole en affirmant que le budget qu’il va présenter est « un budget de transition » : « Il protège certains choix du passé, notamment pour l’emploi », « il porte déjà certaines bases de compromis ou des accroches pour la suite des discussions parlementaires, notamment en matière fiscale ». « Il ne faut pas amputer l’avenir et permettre aux Françaises et aux Français........© L'Humanité





















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