Permis de conduire : pourquoi les auto-écoles sont en grève ?
Conduite accompagnée dès 14 ans, session de rattrapage en cas d’échec, augmentation du nombre d’heures de formation… Les auto-écoles, qui se mobilisent ce lundi contre le manque de places à l’examen du permis de conduire, demandent des évolutions à l’État.
Le feu passe au rouge. Pour faire sauter le bouchon de candidats à l’examen du permis de conduire, les auto-écoles se mobilisent ce lundi. Rideau fermé pour les écoles de conduite traditionnelles et manifestations en voiture pour faire pression sur un chef de gouvernement toujours dépourvu de ministres de l’intérieur ou des transports de plein exercice.
L’encombrement est bien réel : dans les grandes villes comme en Île-de-France, il faut attendre jusqu’à huit mois pour être convoqué à l’examen, les écoles de conduite étant tributaires du nombre de places d’examen que la préfecture leur attribue. Or, avec 1 500 inspecteurs pour près de 1,4 million d’élèves, la France est structurellement en panne d’examinateurs. Les représentants professionnels revendiquent donc l’embauche de 150 à 200 fonctionnaires supplémentaires. Quinze postes ont été créés en 2023, 38 en 2024, et 103 doivent l’être en 2025, selon le ministère de
l’Intérieur. Mais pas de quoi répondre à la demande.
Car dans un « en même temps » très macronien, les gouvernements successifs ont démocratisé l’accès au permis de conduire sans augmenter le nombre d’inspecteurs proportionnellement à l’afflux de nouveaux candidats. Ainsi, en 2024, le gouvernement Borne a ouvert la possibilité © L'Humanité





















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