Budget 2026 : malgré le renoncement au 49.3, pourquoi le Parlement n’a toujours pas la main
Bien que l’absence de 49.3 change en partie la donne, le Parlement n’a pas la main sur le budget, contrairement à la promesse du premier ministre. Il n’en a en fait pas les ressources, ni institutionnels ni humains.
C’était la grande question. Le renoncement à l’article 49.3 de la Constitution allait-il vraiment changer la physionomie des débats sur le projet de loi de finances (PLF, le budget de l’État) et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 ?
Alors certes les débats ont retrouvé en partie du sens. « Ils sont intéressants, argumentés, plutôt de bonne tenue », reconnaît le président communiste du groupe GDR, Stéphane Peu. L’affluence est bonne, en commission comme dans l’Hémicycle, y compris samedi, car chaque voix compte.
La vie parlementaire bat son plein : « Il y a des discussions entre les groupes, qu’on n’a aucun mal à assumer, sur des positions de vote, sur des amendements replis », note de façon positive la députée Les Écologistes Léa Balage El Mariky.
Sans 49.3, les discussions ont des vertus clarificatrices, croit le Parti socialiste, artisan de la non-censure du gouvernement : « Lundi par exemple, le Rassemblement national s’est opposé à toutes les taxes sur les milliardaires et les plus riches. Le RN, c’est plus la béquille, c’est l’exosquelette du macronisme », a cinglé, mardi, Béatrice Bellay, députée socialiste de la Martinique.
Globalement, à cette date, il n’est pas (encore) possible de dire que les débats sont confisqués et l’Assemblée nationale bafouée, comme les années précédentes.
Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. À y regarder de plus........





















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