Budget 2026 : malgré la lettre rectificative, le doute s’installe parmi les députés PS sur la réussite de « leur pari »
Malgré la fin du suspens sur le véhicule législatif qui contiendra la suspension de la réforme des retraites de 2023, le groupe socialiste reste divisé quant à l’issue de la stratégie de la non-censure.
Dans cette saison budgétaire, particulièrement floue, chaque nouveau point de clarté ouvre toujours plus d’hypothèses brumeuses. Dernier épisode en date : l’annonce par Sébastien Lecornu, mardi, du passage par une lettre rectificative au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) plutôt que par un amendement pour y intégrer la promesse de suspension de la réforme des retraites de 2023. Si le débat sur le véhicule législatif – technique, mais aussi politique – est enfin tranché, s’ouvrent aussi des hypothèses institutionnelles inédites dans l’histoire de la République.
Si l’intégration de la suspension de la réforme des retraites dans le texte initial du gouvernement « sécurise » cette concession, cela peut vouloir dire que le gouvernement pense que ledit texte a des chances de s’appliquer, sans modification. Comment ? Dans l’hypothèse où il décide (c’est un choix politique, il n’y a pas d’automaticité) de légiférer sur le budget par ordonnances, à l’issue des délais constitutionnels pour les débats parlementaires de soixante-dix jours pour le projet de loi de finances (PLF, le budget de l’État) et de cinquante jours pour le PLFSS, sans........





















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