SNCF : son poste de futur PDG validé par le Parlement, Jean Castex se pose en nouveau capitaine de la libéralisation du rail
Approuvé par les commissions du Parlement, l’ex-premier ministre prendra les rênes du groupe ferroviaire. Lors de ses auditions, l’actuel PDG de la RATP entend poursuivre la politique de son prédécesseur, Jean-Pierre Farandou.
N’allez pas lui dire que son CV n’est pas un avantage. Contrairement à son prédécesseur, le futur numéro 1 de la SNCF, Jean Castex, est dépourvu d’expérience au sein de la société de chemin de fer. Mais celui qui fut premier ministre de 2020 à 2022 se présente volontiers comme un « passionné du ferroviaire ».
Suffisant pour diriger un groupe de transport qui pèse 43,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires ? En 2019, l’intéressé avait candidaté, en vain, face à Jean-Pierre Farandou. Mercredi, les parlementaires des commissions du Développement durable du Sénat et de l’Assemblée ont finalement approuvé la proposition du président de la République. Sauf improbable retournement, Jean Castex, 60 ans, sera donc le nouveau PDG de la SNCF.
Débauché de la RATP, que le Gersois dirigeait depuis novembre 2022, ce transfert ne sera pas pour autant synonyme de rupture. Devant les parlementaires, lors de ses auditions, Jean Castex évoque volontiers la « bataille de l’infrastructure » comme principal enjeu du réseau, déplorant au passage les « trente piteuses », en matière d’investissement.
« Les infrastructures sont les fondations de la maison. Elles peuvent être plus performantes avec la commande centralisée du réseau, déclarait-il au Sénat, le 15 octobre. Si un incident se produit, cela impacte l’exploitation et coûte à l’entreprise. Les investissements sont vertueux pour générer des économies dans l’exploitation des trains. »
Son prédécesseur et actuel ministre du Travail, Jean-Pierre........





















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