Avant la remise des prix, vendredi 28 février, lors de la 50e cérémonie, les productions tricolores ont trouvé leur public en salles. En raison, notamment, d’une baisse de l’offre états-unienne. Et la plupart des succès populaires de l’année figurent parmi les nommés.

On ne prête qu’aux riches. Et le cinéma n’est pas du genre à faire exception à la règle. D’ailleurs, en annonçant, le 29 janvier, les nominations pour la 50e édition des César, l’académie a sélectionné une bonne partie des plus gros succès du box-office.

On peut, bien sûr, toujours chipoter du trop-plein de nominations de l’un, des oublis pour un autre, mais, dans cet exercice d’autocongratulation, les choix des membres reflètent ceux du public. L’année a été, il est vrai, exceptionnelle.

Toutefois, avec 181 millions d’entrées en salles, le cinéma n’a pas retrouvé la fréquentation préconfinement : en 2019, année record, elle s’élevait à 213 millions avec une part de marché de 35 % pour le cinéma français, soit 74 millions d’entrées. Mais, en 2024, elle représente 44,5 % du total, soit 80 millions d’entrées. Une progression de plus de 8 % pour les productions tricolores.

« D’une part, il y a beaucoup moins d’offres américaines, à la suite de la grève des acteurs en 2023. Elles ont donc laissé plus de place, à la fois en termes d’exposition médiatique et de programmation. En parallèle, l’année a été exceptionnelle en termes d’offres. De

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