« Muganga celui qui soigne » et « Panopticon » nous entraînent en RDC et en Géorgie. Le premier met en scène Denis Mukwege, médecin congolais qui accueille et répare les femmes victimes de violences sexuelles. Le deuxième se présente comme un récit d’apprentissage d’un adolescent complexe et perturbé.

Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018, pour ses soins apportés aux femmes victimes de violences sexuelles dans son pays, la République Démocratique du Congo, était déjà un personnage de cinéma. En 2015, le Belge Thierry Michel lui avait consacré un documentaire, l’Homme qui répare les femmes : la colère d’Hippocrate.

Muganga celui qui soigne, le premier long métrage de Marie-Hélène Roux, donne à voir un autre aspect de ce personnage exceptionnel dans une variation fictionnelle autour de la rencontre réelle entre Denis Mukwege (Isaach de Bankolé) et un chirurgien belge, Guy-Bernard Cadière (Vincent Macaigne). Ce dernier propose à son collègue de l’initier à une technique chirurgicale qu’il a mise au point et de venir l’aider dans son hôpital de Panzi.

Il faut passer l’insoutenable scène d’ouverture qui fait craindre un film voyeuriste. Mais on comprend par la suite la nécessité de cette séquence qui empêche le........

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