Ce jeudi 9 octobre, la première remise de prix de celles et ceux qui ont écrit sur les violences sexistes et sexuelles s’est tenue à Paris. Récompenser leur travail, c’est montrer que raconter les VSS permet à la société d’évoluer, d’ouvrir les yeux.

La voix de la chanteuse Suzanne résonne dans le théâtre de la Concorde à Paris, ce jeudi 9 octobre. « Justice, est-ce qu’on doit te faire nous-mêmes ? Car je t’accuse de fermer les yeux alors que t’as tout vu », chante-t-elle ce jeudi soir, en regardant la foule droit dans les yeux.

Cet hymne sur les violences sexistes et sexuelles et l’inaction de la justice donne le ton pour la première cérémonie de MeTooMedia. Celle-ci récompense les journalistes et artistes qui ont travaillé sur les VSS. Les temps changent grâce à celles et ceux qui osent prendre la parole et qui racontent les violences.

La salle parisienne est comble. Toutes et tous se sont réunis, comme un cri du cœur pour mettre fin aux VSS. La société a longtemps tourné le dos aux victimes, les obligeant à se taire. Depuis le mouvement social MeToo en 2017, les langues se délient. Les femmes témoignent davantage, s’unissent et sont plus fortes grâce à la force du collectif. C’est cette sororité et ce courage que la cérémonie souhaite montrer.

La journaliste Giulia Foïs, l’ancien directeur de casting et lanceur d’alerte de #MeTooGarçons Stéphane Gaillard, l’humoriste Lou........

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