La revue Ballast fête ses 10 ans et entame sa mue : « Les médias de gauche doivent se soutenir »
Pour ses 10 ans, Ballast tape fort. Du front uni des classes populaires à la Kanaky, en passant par les cahiers de doléances des gilets jaunes, les luttes et le collectif sont à l’honneur. Entretien avec cinq des bénévoles, qui souhaitent s’exprimer d’une seule voix.
Lancée en 2014 par une cinquantaine de bénévoles issus de la presse indépendante, Ballast publie son 12e numéro, consacré aux classes populaires et à la menace de la montée de l’extrême droite en France. Reportages, analyses, entretiens, portfolios, dessins de presse… Soucieuse de fédérer la gauche, la revue papier (déclinée aussi sur Internet) multiplie les points de vue et laisse place aux débats.
Ballast fête ses 10 ans. Pourquoi dédier ce numéro à l’organisation des classes populaires face au gouvernement actuel et à la possible arrivée de l’extrême droite à la tête du pays ?
Nos sujets ont germé en juin 2024, au moment des élections européennes, de la dissolution de l’Assemblée nationale et des législatives. Nous ne voulions pas rester sans rien dire, encore moins pour nos 10 ans. Dans ce contexte, focaliser cette revue sur les enjeux français est inévitable : des ouvriers et des familles qui restent sur le carreau à la suite du rachat de leur usine par Bernard Arnault, le témoignage kanak de Joël Tjibaou sur la faillite de la démocratie (et sur les conséquences de la colonisation française – NDLR), la lutte des classes populaires…
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