Ce mercredi, les imprimeries des quotidiens nationaux sont en grève. Les syndicats des imprimeurs et des éditeurs se sentent abandonnés par l’État qui, depuis la dissolution en juin 2024, n’a pas étudié l’accord passé avec les organisations patronales concernant la soutenabilité des imprimeries.

Les lecteurs de presse papier n’auront pas le plaisir de se tacher les mains d’encre ce mercredi matin. Les imprimeries qui les tirent sont en grève, à l’appel des organisations syndicales CGT, composées du SGLCE (Syndicat général du livre et de la communication écrite), du SIPC (Syndicat des imprimeries de presse et de communication) et des cadres.

Il y a un an, l’ensemble des éditeurs du Syndicat de la Presse quotidienne nationale (SPQN) a signé un accord avec les syndicats des imprimeurs et les organisations patronales afin de réorganiser la charge de travail et de garantir la soutenabilité des imprimeries. « Nous avons le sentiment que l’État ne met rien en place », s’indigne

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