« J’ai vu des enfants qui meurent de faim » : à Gaza, la famine atteint un « point de rupture », alerte l’ONU
Alors que l’Onu estime à plus d’un demi-million le nombre de Gazaouis en situation de détresse alimentaire maximale, son secrétaire général a dénoncé « un catalogue sans fin d’horreurs ».
La bande de Gaza, où l’Onu a officiellement reconnu la semaine dernière qu’une famine causée par le gouvernement israélien y affectait plus d’un demi-million de personnes, est arrivée à un « point de rupture », a déclaré ce jeudi la cheffe du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain.
« Le désespoir est à son comble et j’en ai été le témoin direct » a-t-elle exprimé, de retour après une visite de plusieurs jours sur place.
« J’ai rencontré des enfants qui meurent de faim recevant des traitements pour malnutrition grave, et j’ai vu des photos d’eux quand ils étaient en bonne santé. Ils sont (aujourd’hui) méconnaissables », a affirmé dans un communiqué la cheffe de l’agence onusienne, qui s’est notamment rendue à Khan Younès et à Deir el-Balah, où elle a visité une clinique maintenant en vie des enfants souffrant de malnutrition et a aussi rencontré des mères déplacées.
La cheffe du PAM s’est aussi rendue en Israël, où elle s’est notamment réunie avec Benyamin Netanyahou, qui nie l’existence de la famine à Gaza. Complètement renfermé dans un discours orwellien, le Premier ministre israélien assure que son gouvernement avait au contraire « une politique de prévention de la famine », imputant ce qu’il appelle « des pénuries temporaires » aux « vols systématiques de l’aide » par le Hamas.
Quant à son ministère des Affaires étrangères, il accuse l’ONU........





















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