Dror Mishani : « Nous avons laissé le traumatisme du 7 octobre nous entraîner vers une forme de folie »
Pour l’écrivain Dror Mishani, la société israélienne, profondément bouleversée depuis deux ans, entretient un rapport toujours contrarié aux souffrances de l’Autre, c’est-à-dire à celles du peuple palestinien. Entretien.
Deux ans après 7 octobre, l’écrivain israélien Dror Mishani n’a toujours pas retrouvé la voie du polar qu’il affectionnait jusqu’alors. Au printemps dernier, il publiait Au ras du sol (Gallimard), une chronique quotidienne des questions et nouveaux réflexes qu’ils l’ont envahis après le massacre perpétré par le Hamas. Il y décrit avec finesse son rapport à l’écriture et à une société en pleine crise existentielle.
Comment la société israélienne a-t-elle évolué depuis deux ans ?
Je ne sais si elle a à proprement parler « évolué »… Nous restons profondément traumatisés par le massacre du 7 octobre 2023, c’est vrai. Mais nous avons laissé ce traumatisme nous entraîner vers une forme de folie, vers © L'Humanité





















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