Questionné au Sénat sur la hausse de la taxe foncière souhaitée par son gouvernement, Sébastien Lecornu a annoncé, mercredi 26 novembre, la suspension de la mesure décriée par l’opposition et une partie de son propre camp. « J’ai demandé aux ministres concernés de dilater ce calendrier pour nous emmener jusqu’au mois de mai ou juin », a précisé le premier ministre.

Face aux critiques, le gouvernement avait indiqué, jeudi 20 novembre, lancer une consultation « flash » avec les parlementaires et les collectivités sur une possible hausse de la taxe foncière. Il n’aura fallu qu’une semaine pour que Sébastien Lecornu, le premier ministre, renonce à sa réforme.

Le macroniste a annoncé, lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat, mercredi 26 novembre, suspendre cette hausse d’ici au printemps. Le temps de « changer de méthode », a-t-il affirmé, pour que son calcul soit plus local. « J’ai demandé aux ministres concernés de dilater ce calendrier pour nous emmener jusqu’au mois de mai ou juin, afin de permettre cette approche départementale (voire) commune par commune », a précisé le premier ministre.

Cette taxe devait augmenter en raison d’une mise à jour de sa base de calcul par le ministère de l’Économie. La prise en compte d’éléments dits « de confort » aurait amené à de la surface supplémentaire – et fictive –

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