À Marseille, 123 militants arrêtés pour avoir manifesté devant une usine exportant des composants d’armes à Israël
Jeudi 2 octobre, 123 personnes ont été interpellées devant l’usine marseillaise Eurolinks, ciblée pour ses livraisons à Israël, alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour dénoncer la complicité de l’entreprise dans le génocide à Gaza.
Le jeudi 2 octobre, un rassemblement s’est tenu devant l’usine française Eurolinks, spécialisée dans la fabrication de maillons destinés à des armes exportées vers Israël. L’action visait à dénoncer la complicité de l’entreprise dans le génocide à Gaza et a été suivie d’une intervention policière « violente », d’après les participants. Au total, 123 personnes ont été interpellées par les gendarmes et la BAC. Elles ont été placées en garde à vue pour « participation à un attroupement après sommations », certaines étant également accusées de dégradations ou de violences contre les forces de l’ordre.
Parmi les personnes arrêtées figurait Florence Heskia, membre de Waves of Freedom France et de l’Union juive française pour la paix, organisatrice du Global Sumud Flotilla. Elle témoigne avoir rejoint le rassemblement à 15 heures, « les manifestants, assis de manière totalement pacifique, étaient déjà encerclés par les policiers ». Des vidéos partagées sur les réseaux........
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