Le Collectif 3R et l’ONG Zero Waste ont observer la présence de polluants éternels sur les filtres d’aération de cinq établissements scolaires proches de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13.

C’est un nouvel enjeu sanitaire. Après s’être attaqués aux dioxines dans les œufs de poules domestiques aux alentours de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13, en 2021, c’est désormais aux Pfas que s’attellent le Collectif 3R (Réduire, réutiliser, recycler) et l’ONG Zero Waste.

C’est avec l’autorisation des municipalités d’Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont (Île-de-France), que des mesures ont été réalisées sur les filtres d’aération de cinq écoles situées à moins de 1 500 mètres de l’incinérateur. Elles révèlent la présence de Pfas et d’autres polluants organiques persistants dans l’air. Une pollution potentiellement due aux rejets du brûlage des déchets, qui concerneraient également, le cas échéant, les 12e et 13e arrondissements de Paris, eux aussi très proches de l’incinérateur.

Ces relevés, analysés par le bureau d’études néerlandais ToxicoWatch à la demande des ONG, pose des bases pour de futures études scientifiques. Ils attestent en effet qu’il est possible de mesurer la présence de ces polluants éternels dans l’air grâce aux filtres. «........

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