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Airparif : dans les coulisses des mesures de qualité de l’air francilien

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27.04.2025

Indiquant que les mesures prises par l’État pour respecter les seuils de pollution de l’air avaient montré leur efficacité, le Conseil d’État vient de lever les sanctions qui lui étaient imposées pour carence fautive. En Île-de-France, la baisse des polluants dans l’atmosphère, enclenchée il y a 20 ans s’est poursuivie en 2024, mais leur impact est toujours significatif sur la santé humaine selon Airparif. Reportage au sein de l’organisme de surveillance de la qualité de l’air dans la région maille le territoire de stations de mesures, pour informer les habitants en temps réel.

Le Conseil d’État a considéré ce vendredi 25 avril que « les mesures prises pour respecter les seuils de pollution ont porté leurs fruits » et a annoncé que l’État français avait « exécuté sa décision de justice de 2017 dans sa totalité ». « Plus aucune zone ne dépasse les seuils de pollution aux particules fines (PM10) et le seuil de pollution au dioxyde d’azote (NO2) est quasiment respecté à Lyon et proche de l’être à Paris », a indiqué le Conseil d’État, suivant l’avis de la rapporteure. Un point contesté par l’association les Amis de la Terre, à l’origine du recours qui avait fait condamner l’État à une astreinte, qui pointait le contexte météorologique de 2024 à Lyon et une situation encore au-dessus des seuils en Île-de-France.

Chaque année, la pollution de l’air cause 7 900 morts prématurées en Île-de-France, soit 11 % des décès, selon Airparif, l’association qui mesure les polluants et informe en temps réel les Franciliens. Pour autant, la qualité de l’air s’est globalement améliorée. « Les concentrations des polluants les plus nocifs pour la santé ont baissé en moyenne de 55 % sur l’ensemble de l’Île-de-France depuis une vingtaine d’années », indique Antoine Trouche, ingénieur à Airparif. Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) – un gaz polluant qui aggrave notamment le risque de mortalité lié au diabète et aux AVC – ont baissé en moyenne de 45 % entre 2014 et 2024. Les concentrations de particules fines (PM2.5), dont........

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