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A Paris, le dernier centre des impôts du 18e au bord de l’implosion

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21.09.2025

Une intersyndicale des Finances publiques a organisé une matinée de mobilisation ce 17 septembre pour dénoncer « la maltraitance des usagers et des agents » au sein du dernier centre des impôts du 18e arrondissement de Paris, particulièrement engorgé après la fermeture du site de la rue de Boucry. Les syndicats, soutenus par les élus de gauche, craignent l’annonce d’une fusion en novembre qui aggraverait une situation déjà critique, symptomatique de la désertion dans les quartiers populaires de ce service public.

Rue Eugène Carrière (18e arrondissement de Paris), la longue file qui serpente le porche menant au centre des Finances publiques fait désormais partie du paysage pour les riverains. Les plus âgés sont assis à même le trottoir, certains patientent depuis 7h du matin, soit près de deux heures avant l’ouverture des guichets d’accueil.

Sans aucune assurance au demeurant d’être reçus : dès 10h45 un panneau a été dressé signalant qu’« en raison de l’affluence, l’accès au centre des finances publiques est susceptible de ne pas être possible aujourd’hui ». Seule possibilité : revenir encore plus tôt, mais pas avant vendredi, l’accueil n’étant ouvert que trois matinées par semaine (lundi, mercredi et vendredi).

Face à ce tableau, les militants syndicaux des Finances publiques de Paris (CGT, Solidaires et Force ouvrière), qui ont dressé leur chapiteau à quelques pas de là, ce mercredi 17 septembre, pour dénoncer ce qu’ils appellent « la maltraitance des usagers et des agents » pourraient presque se passer de mots, tant il offre une illustration explicite de leur propos.

Aux côtés des élus de gauche venus leur apporter leur soutien, dont

© L'Humanité