« La Métamorphose » : des comédiens interprètent le texte soufflé dans leurs oreilles
Cette forme de « théâtre verbatim » est inédite en France. La mise en scène est de Bertille Mirallié qui a choisi de questionner la jeunesse à tous les âges.
Au départ de l’histoire il y a une page blanche. À la différence de tout spectacle de théâtre, reposant sur un texte écrit et sur des dialogues entre les personnages, ici, le texte est transmis aux comédiens via des écouteurs. Autrement dit, les jeunes acteurs de la compagnie « Sept heures d’avance » n’ont pas appris leur rôle. Mais ils l’interprètent en fonction de ce qu’ils entendent mais que le public, lui, en revanche n’entend pas.
Ce « théâtre Verbatim » s’apparente à du théâtre documentaire, dans la mesure où les paroles enregistrées sont celles d’hommes et des femmes, connus ou inconnus de la compagnie, qui ont bien voulu répondre à un questionnaire sur le sens de la vie, son déroulement ressenti très personnellement, de la jeunesse à la vieillesse. Parmi ces témoins de leur propre existence, Lola a huit ans, Azzedine cinquante-quatre, Josiane quatre-vingt-quatorze. © L'Humanité
