Le quadruple champion olympique de Paris s’est offert ce jeudi, un sixième titre mondial après avoir fracassé le record du monde du 200 mètres 4 nages en demi-finale la veille. Un nouveau sacre après une année de chamboulements émotionnels et sportifs.

Deux jours au sommet. L’un, mercredi, pour exploser le record du monde du 200 mètres 4 nages. L’autre, jeudi 31 juillet, pour remporter son troisième titre mondial dans cette discipline.

Un an jour pour jour après être devenu, à Paris, le premier nageur à remporter deux titres olympiques le même soir (sur 200 mètres papillon et brasse), Léon Marchand a assuré sa 6e médaille d’or mondiale. Le tout devant ses partenaires d’entraînement, l’États-Unien Shaine Casas – longtemps au coude-à-coude avec le Français, fait rarissime – et le Hongrois Hubert Kos.

Le champion de 23 ans n’a pas attendu cette finale pour marquer de son empreinte ces championnats du monde de natation à Singapour. La veille, en demie, il a effacé des tablettes Ryan Lochte au terme d’une course quasi parfaite achevée avec une seconde et 31 centièmes de moins que son aîné américain. Un gouffre.

Sur les écrans de télévision, la ligne virtuelle matérialisant l’ancien record du monde ne lui arrivait pas à la cheville. L’impatient français et son staff voulaient marquer le coup d’entrée de jeu. « J’étais convaincu que ça ne servait à rien de retarder la tentative », a confié à l’Équipe son entraîneur, Bob Bowman.

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