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À Bordeaux, Marine Le Pen revendique une « alternance » toujours plus libérale et autoritaire

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15.09.2025

Dans un meeting de rentrée aux allures de campagne présidentielle, la patronne du Rassemblement national a plaidé pour la « libération de la croissance » et une baisse drastique des normes et dépenses étatiques.

Le mépris pour seule réponse à un peuple en colère. Quelques jours après avoir refusé d’apporter son soutien au mouvement social du 10 septembre, Marine Le Pen l’a, dimanche, dénigré dans des termes injurieux. Pour la députée du Rassemblement national, les promoteurs de cette mobilisation ne sont que des « chéguévaristes de carnaval qui cherchent à bloquer le pays en faisant brûler des poubelles par des petits-bourgeois encagoulés ».

Des termes rappelant Nicolas Sarkozy ou Emmanuel Macron, de la part d’une femme politique qui se prétend pourtant « représentante du peuple ». Mots qu’elle a encore employés ce dimanche, lors d’un meeting organisé à Bordeaux. Espérant l’organisation d’élections nationales dans un avenir proche, elle y a développé une partie de son projet politique.

Avec, parmi les priorités, « relancer le pouvoir d’achat et libérer la croissance ». Or, elle n’a ajouté aucune proposition sur le premier point mais développé le second, en revendiquant notamment « réduire la charge fiscale et les normes qui étouffent notre entreprise ».

Le libéralisme désormais assumé de Marine Le Pen s’est aussi exprimé dans le développement de son projet........

© L'Humanité