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Aux États généraux du film documentaire, à Lussas, la nécessaire diffusion des images parvenues de Gaza

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23.08.2025

Le rendez-vous estival du cinéma documentaire projette quatre longs métrages sur le sort des Palestiniens, dont le film de Sepideh Farsi, Put Your Soul in Your Hand and Walk, en plein air. Toutes ces œuvres donnent accès à la parole tue des Gazaouis.

Une clé, c’est tout ce qu’il reste. Elle ne peut plus ouvrir une porte, il n’y en a plus ; elle ne permet plus de rentrer dans une maison, elle a été détruite. Une Palestinienne brandit l’objet métallique devant l’objectif de son téléphone. C’est l’une des vidéos parvenues à la réalisatrice française Catherine Libert. Pour À Gaza, elle a visionné plus de 300 heures de contenus enregistrés, parfois diffusés sur les réseaux sociaux, depuis le 7 octobre 2023. Le film, difficile, exige l’engagement du regard des spectateurs. Si le public choisit de regarder ou non les images des blessés et des morts du génocide, les Gazaouïs ne peuvent échapper à la réalité. Aux États généraux du film documentaire, à Lussas, le monteur Fred Piet a pu s’exprimer.

« Je sais que c’est dur, donc merci », dit-il humblement. Les yeux rougis, il présente une œuvre essentielle, comme le sont les trois autres longs métrages sur le peuple palestinien présents au festival : With Hasan in Gaza de Kamal Aljafari, Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi et From Ground Zero,

© L'Humanité