Samedi 13 septembre, Fabien Roussel a prévenu le gouvernement que les communistes censureraient, faute d’une vraie politique de rupture. Le secrétaire national mise sur une rentrée sociale mobilisatrice pour créer le rapport de force.

Quatre lignes rouges, zéro illusion. En meeting à la Fête de l’Humanité, le 13 septembre, Fabien Roussel a fixé ses conditions à l’adresse du premier ministre, Sébastien Lecornu : « Abandon du budget Bayrou, abrogation de la réforme des retraites, taxation des plus riches et augmentation des salaires. » Sinon, ce sera la censure, prévient le secrétaire national du PCF devant la foule de militants, qui déborde du stand national du parti.

Sébastien Lecornu, qui le recevra ainsi que les chefs des groupes parlementaires communistes « en début de semaine », fera bien sûr la sourde oreille. « Nous ne pratiquons jamais la politique de la chaise vide, mais ces négociations avec la gauche sont un leurre »,........

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