Mise en examen d’un employé de Bercy, complicité présumée d’une employée de l’OFII… Ce qu’il faut savoir sur les soupçons d’espionnage pour l’Algérie
Un fonctionnaire du ministère de l’Économie a été mis en examen, soupçonné d’avoir transmis des informations sensibles au consulat d’Algérie de Créteil. Des faits qui se seraient déroulés grâce au concours présumé d’une assistance sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
Depuis la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et depuis l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, les relations entre la France et l’Algérie ne cessent de se dégrader. Une montée de tensions entre Paris et Alger savamment entretenue par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui en profite pour crier haro sur l’immigration algérienne. Dans ce contexte tendu, un fonctionnaire de Bercy a été mis en examen le 19 décembre et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une enquête sur la divulgation d’informations concernant des Algériens vivant en France, dont des opposants au pouvoir, a appris l’Agence France Presse (AFP) ce mercredi 12 mars.
Cet homme est poursuivi « pour intelligence avec une puissance étrangère », « livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation » et « exercice d’activités pour s’informer sur les intérêts........© L'Humanité
