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Après Bétharram, la parole des victimes de l’enseignement catholique se libère

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13.03.2025

L’affaire des violences physiques et sexuelles à Notre-Dame-de-Bétharram a entraîné une multiplication de témoignages pour dénoncer des faits de maltraitances dans l’enseignement catholique.

Un million de francs de subventions ont été accordés à Notre-Dame-de-Bétharram à la fin des années 1990 par François Bayrou tout en ayant connaissance des violences, selon des informations de nos confrères de Mediapart publiées ce mercredi 12 mars. Le même jour, Alain Esquerre, le fondateur du collectif des victimes de Bétharram, exprime son sentiment d’avoir « ouvert une boîte de Pandore sur les violences physiques et sexuelles dans les établissements confessionnels », dans un entretien à La Croix paru ce mercredi 13 mars.

« Je pense qu’il va y avoir d’autres Bétharram qui vont se manifester, parce que la parole est en train de se libérer », a déclaré vendredi le porte-parole du collectif des victimes, Alain Esquerre.

D’anciens élèves d’un collège catholique Saint-Pierre, surnommé « le bagne », et situé sur la commune du Relecq-Kerhuon (Finistère), se sont regroupés en collectif pour dénoncer les violences physiques systématiques dont ils ont fait l’objet durant leur scolarité, ont-ils raconté mardi à l’AFP. C’est l’affaire de Bétharram qui a conduit........

© L'Humanité