Sept mois après que la Congrégation des pères de Bétharram ne reconnaisse sa responsabilité dans les faits qui font l’objet de plus de 200 plaintes individuelles, l’ordre a confirmé, ce lundi 13 octobre, l’indemnisation de toutes les victimes, de personnels religieux comme laïcs, en commençant par celles d’agressions sexuelles. L’indemnisation ne prend pas en charge la question de l’accompagnement des victimes, estime Alain Esquerre.

Du nouveau dans le vaste scandale de violences commis sur des enfants dans l’établissement catholique privé dans lequel s’était enlisé l’ancien premier ministre François Bayrou. La Congrégation de Bétharrram a confirmé, ce lundi 13 octobre, auprès de l’Agence France-Presse, l’indemnisation – avec l’aide de l’Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD) – de toutes les victimes, de personnels religieux comme laïcs, en commençant par celles d’agressions sexuelles.

Les faits font l’objet de plus de 200 plaintes individuelles. Elles sont presque toutes prescrites. Ces dernières visent quinze prêtres, presque tous décédés, et 4 laïcs ayant officié du milieu de 1957 à 2004. Seules deux ne sont pas prescrites et ont entraîné la mise en examen pour viol et agression sexuelle d’un ex-surveillant de Bétharram.

Alain Esquerre, l’un des lanceurs d’alerte dans l’affaire Bétharram, estime que........

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