« Les plus hautes fonctions de l’État ne sont pas un blanc-seing » : 10 mois de prison avec sursis requis contre l’ex-secrétaire d’État du MoDem, Nathalie Elimas, pour harcèlement moral
Une peine de dix mois de prison avec sursis a été requise jeudi à l’encontre de Nathalie Elimas, ex-secrétaire d’État MoDem, jugée devant le tribunal correctionnel de Paris pour « harcèlement moral au travail ». Pour sa défense, l’élue assure qu’on « voulait (sa) tête ».
Après une fausse couche, Clara se voit reprocher un arrêt maladie par sa supérieure, Nathalie Elimas, ancienne secrétaire d’État à l’Éducation prioritaire entre 2020 et 2022. « Elle m’a reproché mon absence pour l’opération (après la fausse couche, N.D.L.R.) et m’a accusée d’avoir tout inventé », a expliqué Clara, précisant qu’ensuite l’ex-secrétaire d’État ne lui avait plus adressé la parole. « Je ne m’attendais pas à du soutien de sa part, la connaissant, mais je ne pensais pas qu’elle m’enfoncerait encore plus » explique-t-elle également.
Un épisode particulièrement traumatisant pour l’une des trois collaboratrices qui est venue témoigner à la barre, alors que Nathalie Elimas, membre du MoDem de François Bayrou était jugée devant le tribunal correctionnel de Paris pour harcèlement moral au travail. Une peine de 10 mois de prison avec sursis a été requise jeudi 3 avril. Pour sa défense, celle qui est aujourd’hui conseillère régionale en Île-de-France a affirmé qu’on « voulait (sa) tête ». Le jugement sera rendu le 16 juin.
S’adressant au tribunal, la procureure de la République a rappelé tous les éléments constitutifs du © L'Humanité
