Le groupe guadeloupéen fait étape à la Fête de l’Humanité lors d’une gigantesque tournée qui le propulse au rang de phénomène et consacre le zouk comme genre musical majeur. Avec la langue créole en bandoulière.

Peu de groupes peuvent se targuer d’avoir presque à eux seuls enfanté un genre musical. Parmi eux, Kassav’, incontestable créateur du zouk, musique guadeloupéenne née à la fin des années 1970 qui a déferlé sur le monde sûrement plus vite qu’elle n’a atterri en métropole.

« Ils font un rythme qu’ils appellent zouk… Ils ont une section de cuivres française, ça sonne afro-cubain, mais ils mettent de la samba et de la rumba ensemble, des beats africains, du rock contemporain… et ça sonne bien ! » s’enthousiasmait Miles Davis, pourtant avare de compliments.

Reconnus par Nile Rodgers, le guitariste du groupe disco funk Chic, comme des « frères en musique », encensés par Peter Gabriel, Youssou Ndour ou le bassiste........

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