Face à la montée des régimes d’extrême droite, quelques centaines de personnes ont manifesté, ce samedi 11 octobre à Paris, pour défendre les droits des femmes du monde entier. Une manifestation féministe et internationaliste initiée par le collectif Grève féministe et soutenue par des dizaines d’associations, syndicats et partis politiques.

Irène Ansari, coordinatrice de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, distribue des bandeaux violets, flanqués du slogan « Femme, Vie, Liberté », aux manifestants réunis à Paris, ce samedi 11 octobre. « Les droits des femmes sont universels et donc la lutte doit aussi être internationaliste », clame-t-elle.

Son association fait partie de celles qui ont lancé, avec le collectif Grève féministe, un appel pour défendre la solidarité internationale. Sur les coups de 14 heures, ils sont quelques centaines à se regrouper place de la Nation. Malgré un contexte politique alarmant, les sourires, les drapeaux colorés, et même le soleil, sont de sortie.

Sur le côté, Emmanuelle, 82 ans, accroche le bandeau violet autour de ses cheveux blancs. « C’est bien comme ça ? », demande-t-elle. Militante féministe de la première heure, elle a rejoint la marche pour défendre les droits des femmes du monde entier, comme elle l’a toujours fait depuis les années soixante-dix. « Quand je travaillais chez Renault, à Billancourt, on avait constitué un Groupe Femmes. On a bagarré pour l’avortement, la contraception, pour le droit, pour la formation dans l’usine........

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