Accès aux soins : les généralistes refusent d’être les boucs émissaires
Les médecins dénoncent des coups de pression de l’assurance-maladie, sous couvert de réaliser des économies, et les effets d’annonces flous du gouvernement, notamment sur les maisons « France Santé ».
Un nouvel appel à cesser le flicage. Ce mercredi 17 septembre, lors de la conférence de rentrée du Syndicat de généralistes MG France, les médecins sont montés au créneau contre la pression des économies sur l’assurance-maladie qui rejaillit sur eux comme sur leurs patients.
Dans le ton du plan d’austérité présenté avec fracas mi-juillet par François Bayrou, prévoyant 5,5 millions d’euros de coupes dans la santé en 2026, la saison estivale n’a pas connu de trêve dans la répression. Pendant que les généralistes subissaient les contrôles de la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam), plusieurs ministres déclaraient que 50 % des arrêts maladie de plus de dix-huit mois étaient injustifiés, un chiffre totalement démystifié depuis.
« Certains patients relèvent tout simplement de l’invalidité, explique Agnès Giannotti, présidente de MG France. Ce n’est pas parce que la vie des gens ne rentre pas dans les tableaux Excel de la Cnam qu’il faut mener cette politique de bouc émissaire stigmatisante pour les malades comme pour les soignants. »
MG France, accompagnant dans le cadre de son opération « Transparence IJ » (indemnités journalières) une centaine de médecins visés par des mises sous objectif (MSO) ou des mises sous accord préalable (MSAP) © L'Humanité





















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