La colère monte en flèche dans le monde de la santé, attaqué de toutes parts. Bien loin des 3 % de grévistes annoncés par la direction de l’AP-HP, les soignants des hôpitaux parisiens se sont mobilisés en ce 18 septembre.

« Moins de sous pour les Rafale, plus pour l’hosto. » Dès 11 heures, devant l’hôpital Saint-Antoine, siège de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), dans le 12e arrondissement, une centaine d’usagers, de militants et de soignants se sont réunis à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, Unsa et CFTC, avant de converger vers la Bastille.

Alors que 18 000 pharmacies, sur les 20 000 du pays, sont fermées, que les kinés ont rejoint les cortèges, que de nombreux soignants ont défilé à Rennes, Nantes, Montpellier… la colère remonte en flèche partout dans la santé. Les 5,5 milliards d’euros d’économies du plan Bayrou ont certes rallumé la mèche, mais pas seulement.

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