« Carmat m’a sauvé » : ils doivent la vie au cœur artificiel de cette société française menacée de disparition
Victimes d’insuffisance cardiaque terminale, Patrick et Romuald ont bénéficié in extremis d’une implantation de la prothèse qui prolonge leur vie dans l’attente d’une greffe de cœur. Depuis le 1er juillet, l’entreprise produisant ce modèle, parfois unique espoir pour certains malades, est placée en redressement judiciaire.
Le 29 novembre 2024 reste gravé dans la chair de Patrick Boitelet. Branché à une machine d’oxygénation par membrane extracorporelle à cause d’une cardiomyopathie dilatée, sans perspective d’une greffe rapide il n’a plus que quelques heures à vivre.
Quand on lui propose une........
© L'Humanité
