Dans une lettre remise au fils l’ancienne dirigeante birmane, le président français souhaite la libération de celle-ci, sans évoquer son rôle dans le génocide de l’ethnie de l’ouest du pays.

Un soutien écrit, l’histoire réécrite. Au moins 25 000 morts, 18 000 femmes et filles violées et plus de 1 million d’exilés : tel est le bilan du génocide des Rohingyas, l’ethnie musulmane de l’État Rakhine ciblée par l’État birman et son armée – indissociables – depuis 2016. Largement documentés, ces chiffres sont connus de tous.

Visiblement pas d’Emmanuel Macron, qui a remis le 1er octobre dernier une lettre à l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi (2016-2021) via son fils Kim Aris, comme l’a dévoilé Libération cette semaine. « Très inquiet », le président français réclame la fin de la « détention inique » de l’octogénaire, assignée à résidence depuis le coup d’État de la junte militaire, le 1er février 2021.

Depuis quatre ans et demi, les soldats du général Min Aung Hlaing bombardent........

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