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17 avril 1975 : il y a 50 ans, le Cambodge basculait dans l’enfer d’un génocide

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18.04.2025

Le 17 avril 1975, les Khmers rouges de Pol Pot prenaient la capitale, Phnom Penh. Le début d’un génocide de quatre ans qui fit quasiment deux millions de morts, et dont les plaies sont encore vives.

La désolation, l’inhumanité, la famine. En janvier 1979, lorsque les troupes communistes vietnamiennes et soviétiques chassent les Khmers rouges du pouvoir, elles découvrent les premières bribes d’une barbarie qui a exterminé près d’un quart de la population cambodgienne, en seulement quatre ans. « Nous avions connaissance de massacres de masse mais nous en ignorions l’ampleur », écrit l’historien Alain Ruscio lorsqu’il pénètre la même année dans Phnom Penh, devenue ville fantôme.

Près de deux millions de personnes sont mortes durant ce funeste quadriennat de « l’Angkar » («organisation révolutionnaire », en français NDLR) de Pol Pot et ses sbires, tenants d’une idéologie nationaliste prônant la supériorité de la « race khmère », et souhaitant appliquer un maoïsme extrême en vidant les villes de leurs habitants pour les rééduquer dans les champs, quand ils n’étaient pas exécutés. Tout cela en recouvrant leur........

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