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Gaza, Ukraine, Donald Trump… Pour son discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen promet des larmes et du sang

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11.09.2025

À l’occasion de son discours sur l’état de l’Union, mercredi au Parlement européen, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a prêché une nouvelle cure d’austérité au bénéfice du surarmement. Mais les annonces faites sur l’Ukraine, Gaza ou les accords commerciaux traduisent une impuissance et d’éternelles contradictions.

Lorsqu’on écoute l’hyperprésidente de la Commission européenne faire son laïus, il faut lire entre les lignes. Le discours sur l’état de l’Union prononcé mercredi au Parlement européen par Ursula von der Leyen devait être synonyme de moment de vérité pour le continent.

Celui-ci a débuté par un aveu de faiblesse. « Le fait est que le monde d’aujourd’hui ne pardonne rien à personne, a-t-elle amorcé. Les lignes de front d’un nouvel ordre mondial basé sur la force se dessinent en ce moment même. Donc, oui, l’Europe doit se battre. »

Sur 1h30 de prise de parole, beaucoup de promesses ont été énoncées. Avec toujours les mêmes méthodes néolibérales, sur fond de fuite en avant militariste. L’hyperprésidente de la Commission a indiqué que l’UE allait se saisir des intérêts des avoirs russes gelés pour accorder à Kiev un nouveau « prêt de réparation », sans toutefois toucher aux actifs mêmes.

Un 19e paquet de sanctions sera ainsi infligé à Moscou, en ciblant notamment les acheteurs d’hydrocarbures russes. A également été mentionnée toute une série de formules capillotractées, telles que « l’alliance des drones » et l’« avantage militaire qualitatif », pour désigner

© L'Humanité