Après l’attentat mortel à Mulhouse, des questions et une stigmatisation de l’Algérie par Retailleau
Une personne a été tuée et sept autres blessées, samedi 22 février dans le Haut-Rhin, après une attaque islamiste au couteau perpétrée par un homme sous le coup d’une procédure d’expulsion. Le ministre de l’Intérieur s’est empressé d’accuser Alger, qui aurait refusé d’accueillir son ressortissant.
L’émotion, puis la consternation. Ce samedi 22 février, une attaque au couteau a ensanglanté le marché de Mulhouse (Haut-Rhin). Une personne ayant tenté de s’interposer a été tuée et sept autres ont été blessées, dont deux grièvement.
Un « acte terroriste islamiste qui ne fait pas de doute », a tout de suite affirmé Emmanuel Macron, prenant à témoin « l’expression du terroriste ». Selon le parquet, l’assaillant aurait en effet crié « Allah Akbar » plusieurs fois. « Le fanatisme a encore frappé et nous sommes en deuil », a réagi le premier ministre, François Bayrou.
Le tueur présumé, Brahim A., a immédiatement été interpellé et placé en garde à vue. Âgé de 37 ans et de nationalité algérienne, le suspect était fiché par les services de prévention du terrorisme et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Les services du ministère de l’Intérieur précisent que l’individu, « arrivé illégalement sur le territoire français en 2014 », avait été interpellé fin 2023, peu après l’attaque........
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