Depuis mai 2025, le label Club Culture consacre une nouvelle alliance entre le ministère de la Culture et le monde de la nuit. Il certifie les établissements de fête qui font preuve d’un respect de l’égalité femme-homme, d’un engagement écologique et d’une lutte contre les Violences Sexistes et Discriminatoires (VSD). Il signe aussi une reconnaissance officielle de leur apport à la création artistique.

Il aura fallu attendre 2025 pour que le politique tende les bras au monde de la nuit. « Enfin un autre interlocuteur que le ministère de l’Intérieur », souffle Arnaud Idelon, le 1er juillet dernier à Paris.

Autour de lui, assis sur l’estrade d’une salle de l’École d’architecture de Belleville, plusieurs représentants du monde de la nuit et leur interlocutrice du ministère de la Culture sont réunis pour présenter leur co-création, annoncée le 16 mai dernier.

Il s’agit du label Club Culture, dont la certification adoube les clubs promouvant une parité femme-homme et une inclusivité dans leur programmation, une formation de leur personnel aux VSD, une accessibilité à tous les publics et un engagement écologique comme l’arrêt du plastique à usage unique. Les clubs peuvent présenter leur dossier au ministère de la Culture jusqu’au 15 septembre.

Dans le panel, Sara Gamrani, DJ et fondatrice de la revue Au-Delà du Club, Yacine Abdeltif, président du club parisien La Gare/Le Gore, Tommy Vaudecrane, président de l’association Technopol et Elsa Freyheit, déléguée aux musiques électroniques au sein du ministère de la Culture.

Tous sont d’accord. Si

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