Un rapport alerte sur les attaques qui partout, se multiplient contre la liberté académique et propose 65 actions pour les stopper, notamment l’inscription de cette liberté dans la Constitution.

Partout dans le monde, les libertés accordées aux chercheurs se sont nettement dégradées, y compris en France, alerte Stéphanie Balme, directrice du Centre de recherches internationales (CERI) à Sciences Po Paris, dans un rapport qu’elle vient de remettre à France Universités, l’association des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur. Son étude intitulée « Défendre et promouvoir la liberté académique : un enjeu mondial, une urgence pour la France et l’Europe » dresse en quelque 200 pages, un état des lieux inquiétant et présente 65 propositions d’action. Il est accessible en ligne.

La chercheuse donne une définition de la liberté académique, indispensable à la compréhension des enjeux et des dangers : elle « constitue un droit fondamental reconnu à l’ensemble des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, leur garantissant la liberté de penser, d’enseigner, de mener des recherches, de publier et de débattre, à l’abri de toute ingérence, qu’elle soit d’ordre politico-idéologique ou économique. »

Et Stéphanie Balme met en perspective l’importance de cette........

© L'Humanité