« La politique m’exaspère en ce moment » : À Montauban, l’union de la droite et l’extrême droite pour la législative partielle inquiète une partie des électeurs
La législative partielle dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne a pris une tournure nationale en raison de la dérive extrémiste à droite nettement exprimée par Bruno Retailleau. Sur place, les citoyens sont pour beaucoup partagés entre dégoût et désarroi.
« Pas une seule voix à gauche. C’est notre ligne ». Le chef de file de la droite dite républicaine, Bruno Retailleau, président du parti « Les Républicains », a pour la première fois franchi la ligne brune, la semaine dernière, en appelant implicitement à voter pour le candidat d’extrême droite lors de la législative partielle dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne. Cet appel a été entendu, et les bribes de ce que l’on pouvait encore qualifier de principe républicain dans la droite française ont, dans la foulée, volé en éclats sur ces terres du Sud-Ouest.
Le candidat de l’UDR et du RN, Pierre-Henri Carbonnel, a été élu député dimanche soir avec 52,06 % des suffrages exprimés, devançant la candidate PS Cathy Bourdoncle. Car oui, c’est devant une socialiste que le dirigeant de droite a décidé de lancer non pas un « ni, ni », mais clairement un appel à faire battre la gauche face à l’extrême droite. Cette rupture fondamentale contre les principes républicains n’a pourtant pas provoqué de levée de boucliers sur place. Avec plus de 62 % d’abstentions (65 % au premier tour), près des deux tiers des électeurs ont boudé les urnes.
Pour quelles raisons ? Désintérêt, colère, rejet de la politique ? Un tel résultat ne peut laisser indifférent. Parmi les premières réactions à la lecture des scores définitifs, celle d’Aline Lopez, syndicaliste territoriale CGT. « Alors que l’alliance des........© L'Humanité





















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