Longtemps ignorées ou mises de côté, les maladies et souffrances psychiques sont devenues un sujet de premier intérêt, au point que la Ligue nationale de rugby en a fait son combat pour les prochaines années.

Il y a quelques semaines, alors que la Ligue nationale du rugby (LNR) présentait la saison 2025-2026 en Top 14 et Pro D2, Bernard Dusfour, médecin de la LNR, a abordé le sujet de la santé mentale chez les rugbymen professionnels. Cet état psychique déjà évoqué dans d’autres sports aurait donc aussi touché le rugby ? La gymnaste Simone Biles avait ainsi fait part à Tokyo de sa lassitude psychologique d’avant JO, le nageur Michael Phelps, multi-champion olympique, avait abordé ses envies de suicide après sa carrière et Thierry Henry témoigné de ses contrecoups après le Mondial 98, etc.

Mais jusque-là, jamais au grand jamais, le rugby n’avait mis en avant ce genre de fragilités. Les rugbymen auraient-ils aussi des failles ? Oui, d’après le médecin, qui explique que la ligue suit ce problème depuis quelques années, alarmée qu’elle est de voir certains joueurs craquer nerveusement. « Il faut revenir à la période du Covid. Il y a eu du mal-être chez un certain nombre de joueurs. Nous avons mis à la suite de cet épisode des tests pour voir comment ceux-ci avaient supporté ce cloisonnement. C’est durant cette période que la santé mentale est devenue un questionnement chez nous. »

Dépressions, suicides, « dans le rugby, il y a un mal qui est profond », explique ainsi Raphaël Poulain, ancien rugbyman professionnel du Stade........

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