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Un drame sobre et tout en retenue porté par la délicate performance de Grégory Gadebois

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« Pourquoi tout le monde t'appelle mon père, mais moi je ne peux même pas t'appeler papa? » Voilà la question parfaitement formulée sur laquelle repose l'essence de Paternel, le premier long métrage de Ronan Tronchot.

Nous sommes introduits au Père Simon (Grégory Gadebois), qui sert la communauté d'une petite ville du centre de la France, au moment où il découvre qu'il a un fils de 11 ans, né d'une relation avec la femme qu'il fréquentait avant qu'il dévoue son existence à Dieu.

Figure de soutien et de bons conseils pour ses disciples, l'arrivée du jeune garçon chamboule évidemment la vie du principal intéressé, qui doit déjà composer avec la réalité d'une religion dont l'héritage et l'influence sont depuis un bon moment dans une déconstruction passablement avancée.

Ce qui marque d'emblée, c'est le réflexe facile de Simon de dire........

© Cinoche


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